HR Tech Europe 2014 : Gary Hamel, Big Data et Talent Management au programme !

J-1 avant la nouvelle édition de HR Tech Europe à Amsterdam ! J’ai cette fois-ci le privilège d’intégrer la blog squad au côté de mon éminent collègue blogueur, Bertrand Duperrin, et de beaucoup d’autres venant de tous pays et de tous horizons. Cela me permettra d’assister à un maximum de sessions et de pouvoir publier de nombreux articles sur mon blog et celui de HR Tech. Alors que peut-on attendre de cette nouvelle édition ?

Gary Hamel bien sûr

Gary Hamel, pour ceux qui ne le connaîtraient pas, est l’une des grandes figures du management encore en activité. Il nous parlera le 24 du Management 2.0, et mettra probablement en évidence les 5 grands principes clés décrits dans son dernier ouvrage : les valeurs, l’innovation, l’adaptabilité, la passion et l’idéologie.

J’aurai également la chance de conduire une interview vidéo, et de le questionner ainsi sur le portrait-robot du manager et du RH de demain, de savoir s’il considère que les RH sont formés pour s’impliquer dans la « refonte » de l’entreprise et s’ils en auront le courage, et plus globalement s’il ne considère pas que ce n’est pas la définition même de l’entreprise qui est à revoir. 

Big Data, pour aujourd’hui ou pour demain ?

David McCandless sera également présent et animera une session le 23. Il y parlera notamment de Data visualisation qui est l’un de ses sujets de prédilection. Toute la communauté RH s’agite autour du Big Data, et commence plus globalement à s’animer autour des NBIC (il suffit d’avoir participé à la dernière RMS Conf pour s’en convaincre) . On sait bien, on sent bien que la multitude d’informations aujourd’hui à disposition et la capacité grandissante des machines à la traiter vont irrémédiablement induire une évolution de nos pratiques RH, qu’il s’agisse de recrutement, d’évaluation ou de formation. Le Big Data, de par ses capacités prédictives, doit également permettre d’anticiper les grandes évolutions du marché de l’emploi et d’éviter aux entreprises de se faire surprendre par d’éventuelles pénuries de compétences ou de talents.

Mais si l’on prend un peu de recul, la véritable question qui se pose est de savoir quelle va véritablement être la place de l’Homme à l’ère de la robotisation ! Comment fonctionnera le couple Homme-machine ? Cette ère va-t-elle créer davantage d’emplois qu’elle ne va en supprimer ? Bref, autant de questions autrement déterminantes pour les RH, les éditeurs logiciels, et quiconque gravite autour de la sphère RH.

Et quid de la Social Enterprise ?

De nombreuses sessions se tiendront sous l’appellation Social Enterprise, que je traduirais en entreprise digitale. Pendant que certains luttent encore pour outiller les processus RH et rendre ces derniers plus efficients, d’autres tentent d’utiliser ces mêmes outils pour horizontaliser leur organisation et prôner des notions telles que transparence, responsabilité, confiance, autonomie, influence. Autrement dit, transformer l’entreprise en une entreprise digitale ! Car non, on ne peut s’octroyer le label digital en se contentant de mettre en place un réseau social interne et vanter les vertus du BYOD. Le digital est un état d’esprit avant de se référer à l’usage de nouvelles technologies, à ceci près que ce sont elles qui ont bouleversé nos comportements et mentalités. Qui de l’oeuf et la poule ;).

Je suis impatient de savoir où en sont les entreprises qui ont tenté de conduire le changement digital en leur sein. Ont-elles réussi, quels obstacles ont-elles rencontré, les managers sont-ils des freins ou des leviers, etc.

L’applification du Talent Management

Et bien sûr, sujet de prédilection s’il en est, quid de l’applification du Talent management et son virage de plus en plus marqué vers le B2C ? Car cela n’aura échappé à personne, les collaborateurs et managers supportent de moins en moins de se voir pousser des logiciels qui ressemblent davantage au Minitel qu’à un iPhone…. Participer aux missions RH, qu’il s’agisse du recrutement, des évaluations ou de la formation, d’accord. Mais qu’il faille le faire avec des logiciels à l’interface un peu désuète dignes des grandes heures du B2B, c’est autre chose.

La difficulté est de savoir où mettre le curseur : candidater en un clic à partir de son smartphone – à l’instar de ce que l’on ferait pour commander un livre – c’est formidable, mais est-ce bien raisonnable quand il s’agit de postuler à un emploi ? Et les informations recueillies seront-elles suffisantes pour permettre au recruteur de faire son travail ?

Bref, inutile de vous dire que j’ai hâte d’y être ! Alors rendez-vous très vite sur ce blog pour connaître les (ébauches ?) de réponse à toutes ces questions 😉